... Hélas, le dessin comme le poème ne recousent rien d’un monde en lambeaux ; c’est tout au plus une aide, un outil précieux pour aller plus avant dans l’exploration de la nuit qui est la nôtre, pour éclairer le passage des piètres aventuriers que nous sommes devenus, à peine malheureux d’une planète dévastée par le mensonge et la haine...
Djamel Meskache
Jours & horaires d'ouverture :
Du 12 Juillet au 7 Septembre2025
Du mercredi au dimanche et jours fériés
De 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h
ENTRÉE LIBRE
Pour aller plus loin :
Née en 1952, Christine Crozat vit et travaille entre Paris, Lyon et le T.G.V. Elle suit des études aux Beaux-Arts de Lyon de 1972 à 1974. Sa recherche artistique qui se construit à partir de relevés, de récoltes et de multiples esquisses saisies lors de ses déplacements et de ses voyages en Europe et au Japon, se nourrit autant de son travail en psychiatrie, de son écoute quotidienne de la radio, que de son intérêt pour l’histoire de l’art, le cinéma et la danse contemporaine. Son travail est est représenté par la Galerie Françoise Besson à Lyon et la Galerie Éric Mouchet à Paris.
Née en 1937, Jeanne Gatard vit et travaille à Paris. Après des études aux Beaux-Arts de Paris, elle effectue une formation d’architecte et d’urbaniste. Elle se tourne ensuite vers la peinture et l’écriture et commence à travailler comme illustratrice puis enseigne à l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Funambule du mot, du trait, elle écrit et dessine depuis les années 60.
Né en 1947, Jean-François Lacalmontie vit et travaille à Vitry aux loges. Depuis la fin des années 70, il poursuit une oeuvre échappant à la plupart des classifications traditionnelles. Dans un premier temps son travail consiste, d’une façon compulsive, à remplir quotidiennement de milliers de signes des pages d’innombrables carnets. Évoquant parfois des sortes d’idéogrammes, ni tout à fait abstraits, mais jamais totalement figuratifs, ces formes, ces «choses », ces «objets » comme il les nomme, nourrissent un répertoire de formes constituant son alphabet formel fondamental et questionnent les conditions d’apparition de la forme.
Né en 1956 au Pays de Galle, James Rielly vit et travaille à Paris et dans le Sud de la France.
Après avoir vécu et travaillé en Irlande, aux Etats-Unis et à Berlin, de retour à Londres, il s'inscrit dans le mouvement des Young British Artists, défendu par les frères Saatchi, et participe en 1997 à l'exposition Sensation qui les fait reconnaitre à l'international. Ses peintures très colorées sont comme les moments d'un récit, comme un arrêt sur image. Il y interroge l'enfance, le passage du temps, les questions d'identité, jouant sur l'absurde, la cruauté, l'étrange.
Née en 1958, Monique Tello vit et travaille à Poitiers, où elle enseigne à l’École des Beaux-Arts.
La liberté de son dessin, la fluidité de son trait, le va-etvient du geste, entre méthode et hasard apportent à son oeuvre fantaisie et poésie. Elle a été formée dans le sillage du mouvement Support-Surface, imprégnée de l’Action painting et de l’écriture automatique. Elle s’en distingue par les perspectives sous-jacentes inscrites dans des recouvrements successifs, la sensibilité de son écriture et la subtilité des teintes. Depuis 2009, son travail est représenté par la Galerie Univer/ Colette Colla à Paris.
Né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille. Il est l'un des fondateurs de "Supports/Surfaces" dans les années 1970, mouvement qui appelle à un renouvellement de l'art par la remise en question des matériaux traditionnels. Il commence ainsi à travailler sur des bâches industrielles, sur lesquelles il répète à l'infini une même forme abstraite, sorte d'osselet devenu sa signature. Répété au pochoir sur divers supports, ce motif ouvre une réflexion sur le sens du geste créatif et le statut "d’œuvre d'art".
Né en 1957, Carmelo Zagari vit et travaille à Crespian dans le Gard, enseigne à l’École Supérieure des beaux-arts de Montpellier agglomération/MoCo. D’origine italienne, il suit les cours de l’École des Beaux-Arts de Saint-Étienne entre 1974 et 1980. S’il a ensuite réalisé quelques sculptures, l’artiste est avant tout peintre. Influencé par l’esthétique populaire du cirque, de la Commedia dell’arte, du carnaval ou encore du tarot divinatoire, le tableau, ou plus souvent la fresque de très grand format, est une composition présentant une multitude d’unités dispersées, des signes isolés et distincts. Moins narratifs qu’il n’y paraît, les panoramas de Carmelo Zagari sont à considérer davantage comme des manifestes sur la vie et
la mort, sur la fragilité humaine et sur une conscience du monde vu à travers le regard de l’artiste. Il qualifie sa démarche de conceptuelle. Reposant avant tout sur des idées et des sens, celle-ci procède en amont par la réalisation de croquis qui constituent ensuite le terreau des peintures sur toile ou à fresque.
4, Place Hervé Faye, à Saint-Benoît-du-Sault, 36170
Entrée libre